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Alice
Bailey (Djwhal Khul): Traité sur les Sept Rayons: Vol. IV -
Guérison Esotérique - Page 397 - Editions Lucis Trust - Traduction Jacques Weiss
A. Comportements actuels envers la mort
Nous avons entrepris d'examiner les processus selon
lesquels on meurt et d'étudier un peu plus complètement le facteur de
la mort. L'entité ou âme qui se réincarne a tant de fois passé par là
que la mort est pour elle une expérience des plus familières, et il
serait souhaitable que le cerveau physique puisse en garder la mémoire
et la comprendre. Voici quelques commentaires sur le comportement de
l'homme en face de cette expérience de "restitution", un terme
particulièrement ésotérique très généralement employé par les initiés
quand ils parlent de la mort.
L'attitude dominante associée avec la mort est un
comportement de peur. Cette peur est basée sur l'incertitude mentale
(actuelle) devant le fait de l'immortalité. L'immortalité ou existence
permanente de ce que nous voulons généralement dire en parlant du "Je",
appartient jusqu'ici au royaume des désirs mentaux ou des croyances,
bien que les groupes adonnés à la recherche psychique aient prouvé que
sous certaines formes la survivance persistait.
La croyance à l'immortalité peut se fonder sur des
prémisses chrétiennes, ou d'après des affirmations religieuses basées
sur une présentation rationnelle du sujet, ou sur une approche plus
scientifique mettant en avant l'argument que si l'âme a mis tant de
temps à évoluer et à en arriver au point culminant du processus
évolutionnaire, le principe d'économie exige qu'elle ne puisse être
perdue. Il est intéressant de remarquer que, sur notre planète, rien ne
laisse supposer qu'il existe un produit de l'évolution supérieur au
règne humain. Les penseurs matérialistes eux-mêmes reconnaissent le
caractère unique de l'homme dans ses divers stades de conscience ainsi
que sa capacité d'offrir un champ d'investigation approprié à tous les
degrés de conscience. Ceux-ci s'échelonnent du sauvage illettré, en
passant par tous les stades intermédiaires d'efficacité mentale,
jusqu'aux penseurs les plus évolués et aux génies capables d'art
créateur, de découvertes scientifiques, et de perception spirituelle.

En termes très simples, le thème de la mort soulève la
question suivante : Où est le "Je", l'occupant qui habitait le corps
abandonné quand ce corps se désagrège ? Cet occupant existe-t-il en
dernière analyse ? L'histoire de l'humanité retrace l'interminable
recherche [17@398] d'une assurance à ce sujet, et cette recherche
culmine aujourd'hui dans les nombreuses sociétés qui s'efforcent de
prouver l'immortalité. Elles essayent de pénétrer dans ces forteresses
de l'esprit qui offrent apparemment un sanctuaire à ce "Je" qui fut
l'acteur sur le plan physique et qui a déconcerté jusqu'ici les
chercheurs les plus sérieux. La peur anime cette recherche frénétique.
Il est regrettable qu'à l'exception de quelques savants illuminés et
chercheurs intelligents du même ordre, la majorité des gens qui
pratiquent les techniques généralement douteuses des séances en chambre
soient du type émotionnel. Ils sont faciles à leurrer et bien trop
portés à admettre comme preuves des faits que des chercheurs plus
compétents répudieraient immédiatement.
Il y a lieu ici de prendre clairement position au regard du
grand mouvement spiritualiste qui a tant fait dans le passé pour
démontrer que la survie est un fait, mais qui a également, dans
certaines de ses phases, tant égaré et trompé l'humanité. Sous cette
dénomination générale sont compris les divers groupes de recherche
psychique, mais sont exclus tous les travaux expérimentaux sincères.
Aucun de ces groupes n'a encore prouvé sa thèse. Le mystère et la
sottise des séances médiumniques ordinaires et le travail des médiums
ont malgré tout démontré la présence d'un facteur inexplicable que les
laboratoires des chercheurs scientifiques ont à peine mis en valeur.
Pour chaque cas nettement acceptable où une personne désincarnée est
apparue, il y en a mille qui peuvent s'expliquer par d'autres
considérations : crédulité, rapport télépathique avec la personne
endeuillée mais non avec un trépassé quelconque, vision de
formes-pensées par des clairvoyants, auditions de voix par des
clairaudients, et aussi par tricherie.
Remarquez que j'ai parlé d' "apparitions acceptables" d'un
esprit revenant. Il existe assez de preuves pour justifier la croyance
en la survie et pour prouver sa nature objective. Nous pouvons nous
baser sur les inexplicables phénomènes [17@399] de contact avec les
gens supposés morts, tels qu'ils ont été relatés, étudiés, et prouvés,
et sur le caractère des témoins qui déclarent les avoir observés, pour
affirmer que quelque chose survit à la "restitution" du corps matériel
au réservoir éternel de substance. Nous nous appuyons sur ces prémisses
pour aller de l'avant.
Nos contemporains s'accoutument de plus en plus au
phénomène de la mort. La guerre mondiale a projeté des millions
d'hommes et de femmes (aussi bien civils que militaires appartenant aux
diverses formations des forces armées de toutes les nations) dans le
monde inconnu qui reçoit tous ceux qui abandonnent la forme physique.
Les conditions modernes sont telles que, malgré l'ancienne
peur de la mort si profondément enracinée, l'évidence que bien des
choses sont pires que la mort se fait jour dans la conscience de
l'humanité. Les hommes ont enfin compris que famine, mutilations,
incapacités physiques permanentes, incapacités mentales par suite de
guerre et de tensions dues à la guerre, observation de souffrances et
d'agonies impossibles à soulager, sont en vérité pires que la mort.
D'ailleurs, la gloire de l'esprit humain est telle que bien des
personnes savent que le passage par la mort est préférable à l'abandon
des valeurs pour lesquelles les hommes ont combattu et péri au long des
âges et qu'ils estiment essentielles à la libre vie de l'esprit.
Cette attitude, qui est la caractéristique des personnes
sensitives et sachant penser avec justesse, fait actuellement son
apparition sur une grande échelle. Cela signifie que, côte à côte avec
l'antique peur, on ressent un invincible espoir de conditions
meilleures, et il ne s'agit pas nécessairement d'une pensée
émotionnelle, mais d'un symptôme de connaissance subjective latente
parvenant lentement à se faire jour. Comme conséquence de la détresse
et de la pensée humaines, un changement suit son cours. On le sent
aujourd'hui, et il en résultera un fait démontré. En opposition avec
cette confiance intérieure et cette compréhension subjective,
persistent les vieilles habitudes de pensée, le développement du
matérialisme actuel, la [17@400] peur d'être trompé, et l'antagonisme
simultané des savants, des hommes religieux, et des gens d'église.
Les premiers refusent à juste titre de croire aux choses
qui ne sont pas encore prouvées et qui ne paraissent pas susceptibles
de l'être, tandis que les organisations et collectivités religieuses
n'admettent aucune présentation de la vérité à moins de l'avoir
formulée dans leur propre langage. Elles insistent sur la croyance
irraisonnée et ridiculisent tout enthousiasme dans la recherche. C'est
la masse qui sera la première à affirmer le fait de l'immortalité. Les
Eglises finiront par l'accepter et la science par le démontrer, mais
pas avant que les séquelles de la guerre n'aient pris fin et que ce
dérèglement planétaire ne se soit calmé.

Inutile de dire que le problème de la mort est basé sur
l'amour de la vie, qui est l'instinct le plus profond de la nature
humaine. La science reconnaît que selon la loi divine rien ne se perd.
On accepte universellement comme vraie la persistance éternelle sous
une forme ou une autre. Emergeant de ce fatras de théories, trois
solutions majeures bien connues de tous les penseurs ont été proposées :
1. la solution strictement matérialiste ;
2. la théorie de l'immortalité conditionnelle ;
3. la théorie de la réincarnation.
Elles valent d'être examinées successivement.
1. La solution strictement matérialiste pose en principe
que l'expression et l'expérience de la vie consciente durent aussi
longtemps que la forme physique tangible existe et persiste, mais
enseigne aussi qu'après la mort et la désagrégation du corps qui
s'ensuit, il n'y a plus d'individu conscient, fonctionnant, et
s'identifiant lui-même. Le sens du "Je", la conscience d'être une
personnalité distincte de toutes les autres s'évanouiraient en même
temps que la forme disparaît. On croit que la personnalité n'est que la
somme totale des consciences des cellules corporelles. Cette théorie
rabaisse l'homme au même niveau que n'importe quelle autre forme dans
les trois autres règnes de la nature. Elle est basée sur le fait que
l'être humain ordinaire n'est pas sensible à la [17@401] vie quand il
est dépourvu d'un véhicule physique. Elle rejette toutes les preuves du
contraire et affirme que puisque nous ne pouvons pas la voir avec les
yeux et la constater par le toucher, la persistance du "Je" ou de
l'entité immortelle après la mort est inexistante. Cette théorie est
moins répandue qu'autrefois et surtout qu'à l'époque matérialiste
Victorienne.
2. La théorie de l'immortalité conditionnelle. Cette
théorie est encore soutenue par certaines écoles de pensée
fondamentalistes et étroitement théologiques, et parmi quelques membres
de l'élite intellectuelle, à tendances égoïstes. Elle pose en principe
que seuls peuvent recevoir le don d'immortalité personnelle les êtres
quiatteignent un stade particulier de conscience spirituelle ou qui
acceptent un ensemble particulier de dogmes théologiques. Les grands
intellectuels également argumentent volontiers en affirmant qu'un
cerveau développé et cultivé constitue un don suprême dont bénéficie
l'humanité, et que les êtres ainsi doués sont destinés à la survivance
éternelle. Une école renvoie ceux qu'elle considère comme
spirituellement récalcitrants ou rétifs pour se laisser imposer ses
certitudes théologiques particulières. Elle les rejette vers une
annihilation complète, comme dans la solution matérialiste, ou vers un
processus de punition éternelle, ce qui milite en même temps pour une
forme d'immortalité. En raison de la bonté innée du cœur humain, peu de
gens sont assez rancuniers ou inintelligents pour considérer cette
présentation comme acceptable.
Bien entendu, il faut classer parmi ceux-là les irréfléchis
qui échappent à leur responsabilité mentale en croyant aveuglément aux
déclarations théologiques. L'interprétation chrétienne, telle qu'elle
est donnée par les écoles orthodoxes et fondamentalistes, se révèle
insoutenable quand on la soumet à la clarté du raisonnement. Parmi les
arguments s'opposant à son exactitude, il y a le fait que la Chrétienté
envisage un long [17@402] avenir mais ne s'appuie sur aucun passé. De
plus, il s'agit d'un futur dépendant entièrement des activités exercées
au cours de la présente incarnation sans tenir aucun compte des
distinctions et différences caractéristiques de l'humanité.
La doctrine chrétienne ne se soutient que par la théorie
d'un Dieu anthropomorphique dont la volonté – telle qu'elle s'exerce en
pratique – fournit un présent qui n'a aucun passé mais seulement un
avenir. On reconnaît très généralement que c'est une injustice, mais la
volonté insondable de Dieu ne doit pas être mise en doute. Il y a
encore des millions de gens qui croient cela, mais pas aussi fermement
qu'il y a cent ans.
3. La théorie de la réincarnation, si familière à tous mes
lecteurs, connaît une popularité croissante en Occident. En Orient,
elle a toujours été acceptée, bien qu'on l'ait ornée de nombreuses
additions et interprétations assez niaises. Elle a été déformée tout
autant que les enseignements du Christ, du Bouddha, et de Sri Krishna
l'ont été par leurs théologiens à pensées étroites et à mentalité
bornée. Mais on accepte et l'on reconnaît aujourd'hui plus volontiers
qu'auparavant les faits fondamentaux de la réincarnation, origine
spirituelle de l'homme, descente dans la matière, ascension par la
répétition continuelle d'incarnations en forme jusqu'à ce que ces
formes deviennent des expressions parfaites de la conscience
spirituelle qui les habite, et série d'initiations pour clôturer le
cycle des incarnations.
Telles sont les trois principales solutions données aux
problèmes de l'immortalité et de la permanence de l'âme humaine. Elles
visent à répondre à l'éternel questionnaire du cœur des hommes : D'où ?
Pourquoi ? Vers quoi ? Où ? Seule la troisième solution, celle de la
réincarnation, offre une réponse rationnelle à toutes ces questions. On
a tardé à accepter cette vérité parce qu'elle a été constamment
présentée d'une manière absurde après que H.P. Blavatsky, dans le
dernier quart du XIXème siècle, l'eut formulée pour le monde moderne.
Cette théorie a été mésestimée parce que, [17@403] les Orientaux
l'ayant toujours admise, les Occidentaux la considèrent comme païenne,
et, pour citer l'un des hymnes fondamentalistes, parce que "les païens,
dans leur aveuglement, s'inclinent devant le bois et la pierre."
Combien il est curieux de constater que les Orientaux trouvent que les
pratiquants des religions occidentales en font autant et qu'on peut les
voir à genoux devant des autels chrétiens portant des statues du
Christ, de la Vierge Marie, et des Apôtres.
Par les sociétés théosophiques et autres corps constitués
soi-disant occultes, les ésotéristes du monde ont grandement nui à la
présentation de la vérité au sujet de la réincarnation. Ils ont donné
des détails inutiles, futiles, inexacts, et purement spéculatifs, en
les présentant comme des vérités sur les processus de la mort et l'état
des hommes après la mort. Ces détails dépendaient largement de la
qualité de la clairvoyance dont étaient doués les principaux
représentants du psychisme astral dans la Société de Théosophie.
Pourtant, ces détails ne sont pas donnés dans les Ecritures
Saintes du monde, et H.P.B. n'en a fourni aucun dans La Doctrine
Secrète.
Voici un exemple de ces tentatives imprécises et absurdes
pour projeter de la lumière sur la théorie des renaissances. Des
limites de temps ont été assignées dans l'au-delà aux âmes humaines
entre leurs incarnations sur le plan physique, tant et tant d'années
selon l'âge de l'âme désincarnée et sa place sur l'échelle de
l'évolution. On a dit que si l'âme est très évoluée, son absence du
plan physique se prolonge, alors que c'est le contraire qui est vrai.
Les âmes évoluées et celles dont la capacité intellectuelle se
développe rapidement reviennent très vite, à cause de la sensibilité de
leurs réactions à l'attrait des obligations, intérêts, et
responsabilités déjà établis sur le plan physique. Les gens ont
tendance à oublier que le temps est la séquence des événements et des
états de conscience tels qu'ils sont enregistrés par le cerveau
physique. Quand il n'y a pas de cerveau physique, [17@404] ce que
l'humanité entend par temps n'existe pas. Stade par stade, la
suppression des barrières dues à la forme apporte une compréhension
croissante de l'Eternel Présent. Certaines personnes ont franchi la
porte de la mort et continuent à penser en termes de temps. Cela est dû
à l'illusion et à la persistance d'une puissante forme-pensée. Cela
dénote une polarisation sur le plan astral, le plan sur lequel ont
travaillé les principaux écrivains et psychiatres théosophiques et sur
lequel ils ont basé leurs publications. Ils sont parfaitement sincères
dans ce qu'ils disent, mais omettent de reconnaître la nature illusoire
de toutes les découvertes fondées sur la clairvoyance astrale.
Tous les incarnés hautement développés et ceux dont la
mentalité inférieure concrète est d'une envergure puissante ont pour
caractéristique de reconnaître le facteur temps d'une manière prononcée
et de mettre constamment l'accent sur le calcul du temps. Par contre,
les enfants et les races enfantines d'une part, et les individus très
évolués dont la pensée abstraite fonctionne activement (par le
truchement interprétateur de la pensée concrète) n'ont généralement pas
le sens du temps. Les initiés emploient le facteur temps dans leurs
relations et leurs rapports avec les incarnés sur le plan physique,
mais à l'intérieur d'eux-mêmes ils en sont détachés et ne le
reconnaissent nulle part ailleurs dans l'univers.
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L'entrée dans la
lumière et la vie par le portail de la mort...
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B. Citations extraites d'autres écrits et concernant la
mort. Alice Bailey et Djwhal Khul, dit LeTibetain.
"Pourquoi cette puissance aveugle ? Pourquoi la Mort ?
Pourquoi cette déchéance des formes ? Pourquoi la négation du pouvoir
de maintenir ? Pourquoi mourir, ô Puissant Fils [17@411] de Dieu ?"
Faiblement vient la réponse : "Je détiens les clefs de
la vie et de la mort. Je lie et je délie à nouveau. C'est moi le
Destructeur."
(Traité sur les Sept Rayons 71, Volume I, page anglaise
63)
Le Seigneur du premier Rayon a l'intention de se tenir à
l'arrière-plan des autres Aspects divins, et quand Ils ont accompli
leur dessein, de briser en morceaux les formes qu'Ils ont construites.
Il est dans tous les règnes le contrôleur du drame de la mort – une
destruction de formes qui amène une libération de pouvoir et permet
"l'entrée dans la lumière par le portail de la mort".
(Traité sur les Sept Rayons, Volume I, page anglaise 64)

Le premier pas pour démontrer l'existence réelle de
l'âme consiste à établir le fait de sa survie, bien que cela ne prouve
pas nécessairement le fait de l'immortalité... On admet constamment que
quelque chose survit au processus de la mort, et que ce quelque chose
persiste après la désintégration du corps physique. S'il n'en est pas
ainsi, nous ne sommes que les jouets d'une hallucination collective.
Les cerveaux et les pensées de milliers de gens sont infidèles et
trompeurs, malades et déformés. Il est plus aisé d'accorder foi à
l'idée d'une expansion de conscience qu'à une aussi gigantesque
insanité collective.
(Traité sur les Sept Rayons, Volume I, Lucis Trust,
pages anglaises 98-99) Alice A. Bailey.
La vision éthérique se répand, et le nombre de
clairaudients [17@412] et de clairvoyants s'accroît considérablement.
Cela révèle l'existence du plan astral et de la contrepartie éthérique
du plan physique. De plus en plus nombreuses sont les personnes
devenues conscientes de ce royaume subjectif. Elles voient s'affairer
autour d'elles des gens qui comptent parmi les soi-disant morts, ou qui
durant leur sommeil ont abandonné leur enveloppe physique.
(Traité sur les Sept Rayons, Volume I, page anglaise 98)

Les deux siècles à venir verront l'abolition de la mort
telle que cette grande transition est actuellement interprétée, et l'on
y prouvera l'existence de l'âme. On connaîtra l'âme comme une entité,
comme l'impulsion motivante et le centre spirituel sous-jacent à toutes
les formes manifestées... Notre immortalité essentielle sera démontrée,
et l'on comprendra que c'est un fait dans la nature.
(Traité sur les Sept Rayons, Volume I, page anglaise 96)
Dans les quelques années à venir, on verra sortir du
domaine des questions et entrer dans le domaine des certitudes le fait
que l'existence persiste et qu'elle est éternelle. Nul ne mettra en
doute que lorsqu'un homme a rejeté son corps physique, il est encore
une entité vivante et consciente. On saura qu'il poursuit son existence
dans un royaume situé à l'arrière-plan du plan physique. On saura qu'il
est encore vivant, éveillé, et qu'il se rend compte. Cette connaissance
résultera des facteurs suivants :
a. A l'intérieur de l'œil physique des êtres humains, il
se développera un pouvoir... qui révélera le corps éthérique... On
verra que les hommes occupent ce corps.
b. Certaines personnes ont le pouvoir de se servir du
"troisième œil réveillé à nouveau". Leur nombre croîtra et démontrera
l'immortalité, car elles verront avec facilité l'homme qui s'est
dépouillé de son corps éthérique aussi [17@413] bien que de son corps
physique.
c. Une découverte dans le domaine de la photographie
prouvera la survie.
d. Les trépassés finiront par se servir de la radio et
par établir des communications que l'on pourra réduire à l'état de
vraie science.
e. Finalement l'homme se trouvera synchronisé avec une
perception et un contact qui lui permettront de voir à travers. Cela
révélera la nature de la quatrième dimension, et fondra le monde
subjectif et le monde objectif en un seul monde nouveau. La mort
cessera d'inspirer la terreur, et l'on verra disparaître cette crainte
particulière.
(Traité sur les Sept Rayons, Volume I, page anglaise 183)
Les hommes ont tendance à oublier que
chaque nuit, pendant les heures de sommeil, ils meurent par rapport au
plan physique, mais vivent et fonctionnent ailleurs. Ils oublient
qu'ils ont déjà acquis la possibilité de quitter leur corps physique.
Ils ne réussissent pas ù établir un lien entre la mort et le sommeil,
parce qu'ils ne sont pas encore en mesure de ramener dans la conscience
du cerveau physique le souvenir de ce passage au dehors et de
l'intervalle de vie active qu'il comporte.
Après tout, la mort n'est qu'une
interruption plus longue que le sommeil dans la vie de fonctionnement
sur le plan physique. On est simplement "allé à l'étranger" pendant une
période plus longue. Mais le processus quotidien du sommeil et le
processus occasionnel de la mort n'en sont pas moins identiques à une
seule différence près. Dans le sommeil, le fil magnétique ou courant
d'énergie le long duquel afflue la force vitale est conservé intact et
sert de sentier de retour vers le corps. Dans la mort, ce fil de vie
est rompu ou happé, après quoi l'entité consciente ne peut plus
retourner dans le corps physique dense. Le principe de cohésion faisant
alors défaut, le corps se désintègre.
(Traité sur la Magie Blanche, page anglaise
494)


L'instinct de conservation prend racine dans une peur
innée de la mort. Grâce à la présence de cette crainte, la race a
combattu et frayé son chemin jusqu'à son point actuel [17@444] de
longévité et d'endurance.
(Traité sur la Magie Blanche, page anglaise 626)
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