Sequences de la mort


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Les endroits psychiquement malsains, qu'on appelle cimetières, doivent disparaître pour laisser place a la crémation...
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Djwhal Khul, le maitre Tibétain et Alice Bailey: Traité sur les Sept Rayons:  Vol. IV - Guérison Esotérique - Editions Lucis Trust - page 472


C. Séquence des événements lors de la mort

Afin de clarifier plus complètement le sujet, le mieux à faire consiste à décrire la suite des événements qui se déroulent auprès d'un lit mortuaire, en se souvenant que les points où s'effectue l'abstraction finale sont au nombre de trois :

 la tête pour les disciples et les initiés ainsi que pour [17@473] les types mentaux supérieurs ;
Cimetières  le cœur pour les aspirants, les hommes de bonne volonté, et pour tous ceux qui ont dans une certaine mesure intégré leur personnalité et s'efforcent d'accomplir la loi d'amour dans la mesure de leurs possibilités ; et
tibetain  le plexus solaire pour les personnes peu évoluées et polarisées émotionnellement.

En dressant un tableau des stades du processus, j'offre au lecteur le choix entre trois attitudes. Il peut soit accepter ce tableau comme une hypothèse intéressante et admissible attendant d'être vérifiée, soit l'admettre aveuglément parce qu'il a confiance dans mes connaissances, soit le rejeter comme extravagant, invérifiable, et totalement dépourvu d'importance. Je recommande la première attitude, car elle permet de préserver l'intégrité mentale, elle dénote un esprit ouvert, et en même temps elle protège contre la crédulité et le sectarisme. Ceci dit, voici les stades du processus.

 

Les 6 stades du processus "de retrait"

1. L'âme fait retentir une "parole de retrait" issue de son propre plan, ce qui évoque immédiatement un processus intérieur et une réaction chez l'homme sur le plan physique.

a. Certains événements physiologiques prennent place au siège de la maladie. Ils sont en rapport avec le cœur et affectent aussi les trois grands systèmes qui conditionnent si puissamment l'homme physique : le courant sanguin, le système nerveux dans ses diverses expressions, et le système endocrinien. Nous ne discuterons pas ces effets. La pathologie de la mort est bien connue et a fait l'objet d'études exotériques infinies. Il reste beaucoup à découvrir, mais cela viendra en son temps. Je me préoccupe avant tout des réactions subjectives qui, en dernière analyse, causent les prédispositions pathologiques à la mort.

b. Une vibration court le long des nadis. On sait que les nadis sont la contrepartie éthérique du système nerveux tout entier, et qu'ils servent de substratum à [17@474] chacun des nerfs individuels dans la totalité du corps physique. Ils sont par excellence les agents des impulsions directrices de l'âme, et réagissent à l'activité vibratoire émanant de la contrepartie éthérique du cerveau. Ils répondent à la Parole dirigeante, réagissent à la "sollicitation" de l'âme, puis s'organisent en vue de l'abstraction.

c. Le courant sanguin est affecté d'une manière occulte particulière. On nous dit que "le sang est la vie". Il est changé intérieurement par suite des deux premiers stades, mais primordialement par l'effet d'une activité non encore découverte par la science moderne et dont la responsabilité incombe au système glandulaire. En réponse à l'appel de la mort, les glandes injectent dans le sang une substance qui, à son tour, affecte le cœur, où le fil de vie est ancré. Cette substance introduite dans le sang est considérée comme "donnant la mort". Elle est l'une des causes fondamentales du coma et de la perte de conscience. Elle provoque une action réflexe dans le cerveau. La médecine orthodoxe mettra en doute l'existence de cette substance et de ses effets, mais les reconnaîtra ultérieurement.

d. Un tremblement psychique est établi et a pour effet de distendre ou de rompre la connexion entre les nadis et le système nerveux. Le corps éthérique se détache ainsi de sa gaine dense, tout en continuant à en interpénétrer toutes les parties.


crémation

2. A ce moment, il se produit fréquemment une pause de plus ou moins longue durée, en vue de permettre au processus de détachement de se poursuivre avec autant de douceur et aussi peu de souffrance que possible. Le relâchement des nadis commence dans les yeux. Ce processus de détachement se traduit souvent par la détente et l'absence de frayeur que l'on remarque si fréquemment chez les mourants. Ils semblent paisibles, désireux [17@475] de partir, et incapables d'un effort mental. Tout en conservant sa conscience, le mourant paraît rassembler ses ressources en vue de l'abstraction finale. Lorsque la peur de la mort sera, une fois pour toutes, éliminée de la pensée raciale, c'est à ce stade que les amis et parents du mourant "donneront une fête" pour lui et se réjouiront avec lui de ce qu'il abandonne son corps. A l'heure actuelle cela est impossible. L'affliction règne, et ce stade s'écoule sans être interprété ni utilisé comme il le sera un jour.

alice

3. Ensuite, le corps éthérique organisé, dégagé par l'action des nadis de tout rapport avec les nerfs, commence à se ressaisir pour le départ final. Il se retire des extrémités vers la "porte de sortie" requise et se focalise dans la région qui entoure cette porte, en attendant l'appel final de l'âme qui commande le mouvement. Jusque-là, tout s'est poursuivi selon la Loi d'Attraction – la volonté magnétique et attirante de l'âme. Désormais, une nouvelle sollicitation ou impulsion attractive se fait sentir. Le corps physique dense, somme totale des organes, cellules, et atomes, est progressivement dégagé de la puissance intégrante du corps vital par l'action des nadis. Il commence à répondre à l'appel attractif de la matière elle-même, que l'on a dénommé "l'appel de la terre" et qui est exercé par l'entité mystérieuse que nous appelons l'Esprit de la Terre. Cette entité se situe sur l'arc d'involution. Par rapport à notre planète, elle joue le même rôle que l'élémental physique par rapport au corps dense de l'homme. Cette force vitale du plan physique est essentiellement la vie et la lumière de la substance atomique – la matière dont toutes les formes sont faites. C'est à ce réservoir de force matérielle d'involution que la substance de toutes les formes est restituée.

Durant un cycle de vie, l'âme a [17@476] réquisitionné de la matière pour la forme qu'elle occupait. Restituer cette matière consiste à rendre à ce "César" du monde de l'involution ce qui lui appartient, tandis que l'âme retourne à Dieu qui l'a émanée.

Un double processus attractif se poursuit donc à ce stade.

a. Le corps vital est préparé pour sa sortie.

b. Le corps physique répond à la dissolution.

On peut ajouter qu'une troisième activité est également présente, celle de l'homme conscient qui retire fermement et progressivement sa conscience dans les corps astral et mental, comme mesure préparatoire à l'abstraction complète du corps éthérique au moment venu. L'homme devient de moins en moins attaché au plan physique, et plus retiré en lui-même.

Chez une personne évoluée, ce processus est entrepris consciemment. Elle conserve ses intérêts vitaux et sa conscience des rapports réciproques avec autrui même pendant qu'elle perd sa domination sur l'existence physique. On remarque ce détachement lors de la mort par vieillesse plus aisément que lors de la mort par maladie. L'âme ou homme intérieur vivant et intéressé est fréquemment aperçue en train de perdre son emprise sur la réalité physique illusoire.


4. A nouveau, une pause s'ensuit. C'est à ce stade que l'élémental physique peut parfois regagner son emprise sur le corps éthérique si l'âme le considère comme désirable ou si la mort ne fait pas partie du plan intérieur, ou si l'élémental physique est puissant au point de pouvoir prolonger le processus de la mort. Cette vie élémentale combattra parfois durant des jours et des semaines. Toutefois, lorsque la mort est inéluctable, la durée de la pause à ce moment sera extrêmement brève, parfois de quelques secondes seulement. L'élémental physique a perdu son emprise, et le corps éthérique soumis à la Loi [17@477] d'Attraction attend la "saccade" finale de l'âme.

bailey

5. Le corps éthérique émerge du corps physique dense par étapes graduelles et au point choisi pour sa sortie. Lorsque cette émergence est complète, le corps vital prend vaguement le contour de la forme qu'il animait. Ceci se passe sous l'influence de la forme-pensée de lui même que l'homme avait échafaudée au cours des années. Cette forme-pensée existe chez tous les êtres humains, et il faut la détruire avant l'achèvement définitif du deuxième stade d'élimination. Nous en parlerons plus loin.

Bien qu'il soit libéré de la prison du corps physique, le corps éthérique n'est pas encore dégagé de son influence. Il subsiste un léger rapport entre les deux, ce qui maintient l'homme spirituel à proximité du corps qu'il vient d'évacuer. C'est pourquoi les clairvoyants affirment si souvent qu'ils voient le corps éthérique errer autour du lit mortuaire ou du cercueil. Il reste imprégné par les énergies intégrées que nous appelons corps astral et véhicule mental. Au centre se trouve un point de lumière dénotant la présence de l'âme.

6. Le corps éthérique se dissipe graduellement, à mesure que ses énergies composantes se réorganisent et se retirent, ne laissant en place que la substance pranique, laquelle est identifiée avec le véhicule éthérique de la planète elle-même. Comme indiqué précédemment, ce processus de dispersion est grandement facilité par la crémation.

Dans le cas des personnes non évoluées, le corps éthérique peut s'attarder longtemps dans le voisinage de sa coquille extérieure en voie de désintégration, parce que la sollicitation de l'âme est assez faible et que l'aspect matérialiste est puissant. Si la personne est évoluée, et par conséquent détachée en pensée du plan physique, la dissolution du corps vital peut être extrêmement rapide.

Lorsqu'elle est accomplie, le processus de restitution est achevé. L'homme est libéré, au moins temporairement, [17@478] de toute réaction à l'attirance de la matière physique. Il se tient dans ses corps subtils, prêt pour le grand acte que j'ai dénommé "L'Art de l'Elimination".

   

En conclusion de cette étude trop sommaire sur les deux aspects de la mort du corps physique, une pensée se dégage, celle de l'intégrité de l'homme intérieur. Il reste lui-même. Il est indemne et sans entrave. Il est un agent libre par rapport au plan physique et ne réagit plus qu'à trois facteurs prédisposants :

1. La qualité de son équipement astral-émotionnel.

2. L'état mental dans lequel il vit habituellement.

3. La voix de l'âme, souvent peu familière, mais parfois bien connue et aimée.

L'individualité n'est pas perdue. La même personne reste présente sur la planète. Seule a disparu la fraction qui formait une partie intégrante de l'apparence tangible de notre planète. Mais subsiste tout ce qui a été aimé ou haï, ce qui a été utile à l'humanité ou a constitué un passif pour elle, ce qui a servi la race efficacement ou inefficacement. Cet ensemble reste en contact avec les processus qualitatifs et mentaux de l'existence et persistera éternellement sous l'aspect d'une individualité, qualifiée par un type de rayon, faisant partie du royaume des âmes – d'un initié de haut grade dans la plénitude de ses droits.


   

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L'attitude du Tibétain au sujet de la crémation

Alice Bailey: Traité sur les Sept Rayons:  Vol. IV - Guérison Esotérique - Lucis Trust- page 483

   

La seconde question concerne directement les processus de la mort. On ademandé : Quelle est l'attitude du Tibétain au sujet de la crémation, et en quelles circonstances l'estime t-il opportune ?

C'est un grand bienfait que la crémation se répande de plus en plus. D'ici peu, l'enterrement dans le sol deviendra illégal et la crémation obligatoire, en tant que mesure d'hygiène et de salubrité. Les endroits psychiquement malsains, qu'on appelle cimetières, finiront par disparaître, de même que l'adoration des ancêtres se meurt en Orient comme en Occident ; dans le premier cas il s'agit du culte des ancêtres et dans le second d'un culte également malencontreux des situations héréditaires.

 maitre  

Le recours au feu dissout toutes les formes. Plus vite le véhicule physique humain est détruit, plus vite est rompue son emprise sur l'âme qui se retire. On trouve dans la littérature de nombreuses absurdités sur l'équation du temps lors de la destruction successive des corps subtils. Précisons toutefois qu'aussitôt que la mort véritable est scientifiquement constatée par le médecin orthodoxe responsable, et que l'on s'est assuré qu'aucune étincelle de vie ne subsiste dans le corps physique, la crémation devient possible.

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La mort complète ou véritable intervient lorsque le fil [17@484] de conscience et le fil de vie sont complètement retirés des centres coronal et cardiaque. Le processus comporte en même temps et à sa juste place le respect et une attitude de calme dignité dans l'ensemble de la famille. Il faut quelques heures aux parents du mort pour s'adapter à la disparition imminente d'une forme extérieure généralement aimée.

Il faut également prendre soin de remplir les formalités exigées par l'Etat ou la Municipalité. Le facteur temps joue principalement pour les survivants et non pour le mort.

Le rite qui s'oppose à jeter précipitamment le corps éthérique dans les flammes dévorantes et la croyance qu'il faut le laisser flotter autour du cadavre pendant un nombre de jours déterminé sont totalement dépourvus de fondement. Point n'est besoin de délai éthérique. Lorsque l'homme intérieur se retire de son corps physique, il se retire en même temps de son corps éthérique.

   

Il est exact que le corps éthérique soit apte à errer un certain temps sur le "champ d'émanation" après enterrement du corps physique, et qu'il persiste fréquemment à le faire jusqu'à ce que le corps dense se soit complètement désintégré.

Les processus de momification pratiqués en Egypte et les processus d'embaumement pratiqués en Occident sont responsables de la perpétuation du corps éthérique, parfois pendant des siècles. Cela se produit en particulier lorsque la personne momifiée ou embaumée manifestait un caractère maléfique durant sa vie. Le corps éthérique errant est alors fréquemment "possédé" par une entité ou une force mauvaise.

Telle est la cause des attaques et des désastres qui s'attachent souvent aux pas de ceux qui découvrent d'anciennes tombes et leurs habitants, ou d'antiques momies, et les apportent avec leurs accessoires à la lumière du jour.

maitre

Lorsque la crémation est de règle, non seulement le corps physique est immédiatement détruit avec restitution à la source de substance, mais le corps vital est vite dissous également, et ses forces sont emportées par les courants de flammes vers le réservoir des énergies vitales. Le corps vital [17@485] a toujours été une partie inhérente de ce réservoir, que son état fût pourvu ou dépourvu d'une forme. Après la mort et la crémation, ces forces subsistent, mais sont absorbées dans la masse analogue. Méditez cet énoncé, car il vous donnera la clef du travail créateur de l'esprit humain.

Si les sentiments de la famille ou les règlements municipaux exigent un délai, la crémation devrait suivre la mort de trente-six heures. S'il n'existe aucun motif de délai, il est correct de l'autoriser dans les douze heures. Il est toutefois sage d'attendre douze heures pour s'assurer que la mort est véritable.

Cimetières  tibetain  

Alice Bailey et le maitre tibétain: (L'Etat de Disciple dans le Nouvel Age, Vol. I, page anglaise 463)    Traité sur les Sept Rayons:  Vol. IV - Guérison Esotérique - Lucis Trust Editions

Toute rupture de liens produit des réactions violentes. Toutefois, il faudrait comprendre que la rupture des liens avec le plan physique extérieur est la moins brutale et la plus temporaire parmi les événements de cette nature. La mort elle-même fait partie de la grande illusion. Elle n'existe que par les voiles que nous avons nous-mêmes rassemblés autour de nous. On a fait honneur et confiance à chacun de nous dans le domaine de l'illusion, le nouveau champ où l'humanité [17@423] doit apprendre à travailler consciemment.

La mort arrive pour tous, mais les disciples ne devraient être sujets à aucun des mirages ni à aucune des détresses qui l'accompagnent. Ne regardez pas en arrière vers le passé ; c'est la direction où l'on rencontre mirage et détresse. C'est également la direction habituelle et la ligne de moindre résistance pour la majorité, mais tel n'est pas votre chemin. Ne visez ni à la révélation ni au confort illusoire imparti à ceux qui hésitent sur la ligne de partage entre le visible et l'invisible.

Cela non plus n'est pas votre chemin. Vous n'êtes pas des disciples désemparés et endeuillés tournant anxieusement leur regard vers le voile séparateur et espérant qu'un signe le traversera pour vous convaincre que tout va bien.

Atteignez les hauteurs de l'âme. Recherchez ce pinacle de paix et cette altitude de joie sur lesquels votre âme se tient immuablement. Quand vous les aurez trouvés, regardez dans le monde des hommes vivants, le triple monde où l'on peut rencontrer tous les hommes incarnés ou désincarnés. Trouvez-y ce que votre âme peut et saura reconnaître. Le mirage de vos propres détresses, l'illusion (maya) du passé parviennent à déformer même votre propre jugement.

Seules les âmes se tiennent hors de portée de l'illusion, et seules elles voient les choses telles qu'elles sont. Donc, élevez-vous jusqu'à l'âme.

 

 

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